Un cambiste a été abattu par un groupe d’hommes armés non identifiés devant la maison communale de Kimbaseke dans l’est de Kinshasa, capitale de la RDC.
« Papa, je termine ma licence cette année », pleure son fils aîné, la vingtaine révolue et étudiant à la Haute école de commerce (ex-ISC). Sur le lieu, où le crime a eu lieu, la famille de la victime est inconsolable. Sa femme et ses enfants pleurent aux côtés des habitants du quartier Kingasani.
La victime s’appelle Kazadi, dénommé « Papa Kazadi » et l’attaque a eu lieu mardi. Selon des témoins, il a été attaqué par groupe de trois individus lorsqu’il rentrait chez lui après le travail. Des sources renseignent que M. Kazadi portait une somme importante et a tenté de résister aux assaillants, qui ont finalement tiré sur lui. Puis, ils se sont enfuis avec le sac d’argent.
Les attaques de ce type devant la maison communale n’est pas une première. Il y a quelques semaines, un autre cambiste avait été ciblé par un groupe d’hommes armés. Blessé à la jambe et dépouillé de ses biens, il a tout de même survécu.
« Si le mal se fait devant la maison communale, qui est en quelque sorte la première institution de la municipalité, qu’en est-il de l’intérieur des communes ? », s’interroge un administrateur de la municipalité de Masina.
Le district de Tshangu, qui englobe les communes de Maluku, Masina, Kimbaseke, N’djili et Nsele, est situé dans l’est de la capitale congolaise. La multiplication des actes criminels dans cette zone, et plus particulièrement devant les sièges des autorités locales, inquiète les habitants et met en lumière le degré d’insécurité dans cette zone.
Ephraïm Kafuti