«Le Pasteur est sorti de sa maison pour secourir son voisin qui était attaqué par des bandits. Ils l’ont tué à bout portant, lorsqu’ils l’ont vu vouloir venir au secours du voisin», témoigne une voisine du Pasteur, au quartier Briquet, ville de Lubumbashi, dans l’ex-province du Katanga.
Le fait s’est déroulé dans la nuit de samedi au dimanche 21 septembre.
Dans une précédente publication, nous parlions déjà des cas d’insécurité qui se sont multipliés dans la ville de Lubumbashi. Cambriolages et tueries sont régulièrement enregistrés sont enregistrés et les habitants vivent dans la crainte constante d’être les prochaines victimes.
Les voleurs préviennent de leur passage
Les modes opératoires des bandits varient en fonction des quartiers.
Tantôt, les victimes reçoivent à l’avance des notifications par écrit des visiteurs nocturnes. Les voleurs leur demandent à l’avance d’apprêter et laisser des biens en nature, l’argent et autres effets qu’ils désirent prendre. Les habitants doivent donc les préparer et les disposer à l’extérieur de la maison. Lors de leur passage, pas de casses et les voleurs récupèrent sans déranger leurs victimes.
L’autre forme d’opération, c’est de briser les verrous des maisons, puis entrer et tuer, violer quelques membres de la famille ou pousser les membres d’une même famille de coucher ensemble. Surréaliste!
Impuissante, la population de la ville cuprifère ne sait plus à quel saint se vouer. Les cambrioleurs sont parfois des hommes en uniforme. A certains endroits, les bandits opèrent entre deux ou plusieurs postes de police proches des habitations, confie un habitant sous couvert d’anonymat.
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Avec un peu de chance, l’arrivée de la police est tardive, si elle est là, si non, elle ne se déplace carrément pas.
La Rédaction