Au moins cinq journalistes ont été tués durant le mandat du président Tshisekedi, selon un rapport de l’organisation Journaliste en danger (Jed) publié mercredi 1ᵉʳ novembre à l’occasion de la journée internationale de la fin de l’impunité des crimes commis contre les journalistes.
JED regrette d’avoir constaté « des promesses irréalistes du chef de l’Etat congolais ». « En dépit de l’adoption d’une nouvelle loi sur la presse issue des états généraux de la communication et médias, plusieurs mois après sa promulgation par le chef de l’État, Jed note qu’aucune action d’envergure, ni sur le plan judiciaire, ni sur le plan sécuritaire, pour rendre plus sûr l’exercice du métier de journaliste n’a été prise », indique le rapport.
Engagé dans la lutte contre l’impunité, JED appelle le chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo en qualité de magistrat suprême, de lancer un signal fort pour marquer la fin de son premier mandat, en « ordonnant la libération du journaliste Stanis Bujakera ».
Le service de monitoring de JED a enregistré au moins 523 cas d’attaques diverses contre la presse. Près de 160 cas d’arrestations des journalistes. Plus de 130 journalistes et professionnels des médias qui ont été victimes des menaces ou des violences physiques et au moins 123 médias ont été attaqués, fermés ou des émissions interdites par Kinshasa, selon cette organisation.
Raymond Nsimba