56 agents du Programme d’Appui au Secteur Privé (PASP) exigent leur réhabilitation. Ils ont été révoqués en février dernier du programme. Une décision qu’ils contestent. «Rosette Fallu, Directrice Nationale du Programme d’Appui au Secteur Privé, reproche à ses ex-agents des absences non justifiées et l’usage des faux diplômes», indique Roger Lokwa, chargé de communication du PASP.
« Nous avons connu une révocation collective abusive. Nous exigeons à la Directrice Nationale de nous rétablir dans nos droits. Cette révocation est abusive. Elle ne respecte pas les principes administratifs », a déclaré Fidèle MUWESE, ancien chef de section principale à la division de formation.
« Nous avons été nommés par l’arrêté ministériel. Comment un nouvel arrêté nommant les nouveaux membres peut-être appliqué sans abroger le précédent? », s’interroge Cyrille Makwela, ancien secrétaire national du programme.
Face aux attaques des agents, Roger Lokwa, chargé de communication du PASP affirme qu’“il est inadmissible que les agents qui ont accumulé des absences notoires touchent l’argent de l’Etat. Il s’est montré réservé sur la question de la procédure de cette révocation, estimant que cela concerne les avocats du ministère”.
Jacques Elenge/ Benoît Kazim