L’accès aux Etats-Unis est interdit aux dirigeants somaliens, accusés d’entrave du processus démocratique en Somalie. C’est ce qu’a annoncé le Département américain dans un communiqué vendredi 25 février. La décision américaine tombe après un nouveau report des élections législatives dans ce pays de la Corne de l’Afrique. Washington va évaluer des actions supplémentaires pour promouvoir la responsabilité et soutenir le processus démocratique somalien.
Il affirme que le retard dans la conclusion des élections est “source d’instabilité politique, menace les gains de sécurité et sape le développement économique”.
« La Somalie est appelée à mener à bien ses élections législatives et présidentielles de manière transparente et crédible. Les Etats-Unis n’hésiteraient pas à revoir les sanctions pour mettre la nation de la Corne de l’Afrique sur la voie d’une démocratie pleinement fonctionnelle », a-t-il ajouté.
Depuis 30 ans, aucun gouvernement central n’a exercé une large autorité en Somalie, qui est prise dans un long processus électoral entravé à plusieurs reprises dans une lutte de pouvoir entre le président Mohamed Abdullahi Mohamed et le Premier ministre Mohammed Hussein Roble.
L’élection parlementaire, qui a débuté en novembre, est un processus indirect qui implique que les anciens du clan choisissent les 275 membres de la chambre basse. Ces derniers élisent le chef de l’Etat. La présidentielle est prévue le 15 mars prochain.
Ali Maliki