En Somalie, les élections présidentielles sont repoussées au 15 mars. C’est ce qu’a annoncé le Parlement somalien ce vendredi 25 février. Selon les médias locaux, les élections à la chambre basse devaient se terminer ce vendredi. Et que cela va ouvrir la voie aux législateurs pour choisir un président.
« Le Conseil consultatif national a exprimé sa déception pour n’avoir pas pu respecter la date butoir », a dit Abdirahman Yusuf, vice-ministre somalien de l’Information. Ce report intervient après que le Fonds monétaire international (FMI) a menacé de retirer son programme dans trois mois s’il y avait plus de retards dans les élections.
Initialement prévu pour se terminer le 24 décembre, la fin du scrutin a été reportée à plusieurs reprises en raison de luttes intestines entre le président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed et les dirigeants des cinq régions somaliennes. Mais également le report du vote a déclenché une querelle entre le chef d’Etat somalien et son Premier ministre Mohamed Hussein Roble. Ce qui a conduit à des fusillades dans la capitale Mogadiscio.
Début janvier, M. Roble et les dirigeants régionaux avaient conclu un accord qui vise à atteindre les élections parlementaires d’ici au 25 février. Et M. Farmajo avait confirmé son soutien à cet accord.
Fin 2021, les élections de la chambre haute ont été achevées. Une fois terminées, dans la chambre basse, où 175 membres sur 275 ont été élus. Les deux entités vont désigner le prochain président somalien.
Ali Maliki