Bilal al-Sudani, un des chefs de la branche africaine du groupe État islamique, a été tué mercredi dans un raid américain ainsi que dix autres personnes en lien avec cette organisation terroriste. C’est ce qu’a annoncé un communiqué de l’administration américaine.
« Al-Sudani se chargeait d’encourager la présence croissante du groupe État islamique en Afrique et de financer ses opérations dans le monde, y compris en Afghanistan », renseigne dans un communiqué Lloyd Austin, secrétaire à la Défense.
Selon une haute responsable américaine, qui a requis l’anonymat, cette opération avait été préparée depuis des mois, et qu’elle n’a fait de victime ni dans la population civile ni parmi les militaires américains. Elle confie que « le président Joe Biden a donné son feu vert à l’opération cette semaine, après avoir consulté les plus hauts responsables de la Défense et des services de renseignement ».
Si le terroriste a été abattu, c’est à cause de la résistance rencontrée sur terrain. En fait, la capture du djihadiste était vue comme la meilleure option pour obtenir le plus de renseignement possible de l’opération, indique un autre responsable américain.
L’administration américaine explique que le raid avait été précédé de répétitions intensives des forces américaines, sur des sites spécifiquement construits pour imiter le terrain où il a eu lieu, une caverne dans les montagnes du nord de la Somalie.
Avec une base militaire à Djibouti, l’armée américaine mène des opérations contre les groupes terroristes dans cet espace. Avec la coopération de l’armée somalienne, plusieurs groupes sont traqués tels que les islamistes radicaux shebab, liés à Al-Qaïda.
Dinho Kazadi