Les dirigeants africains n’ont pas trouvé de compromis sur la question de l’octroi du statut d’observateur à l’Israël lors du 35e sommet de l’Union africaine (UA), qui s’est clôturé à Addis-Abeba, capitale éthiopienne, dimanche 6 février.
Les débats sont suspendus. Un comité composé de six pays a mis en place pour examiner la question. Le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Algérie, la RDC, le Rwanda et le Cameroun composent ce comté, ont rapporté les sources sur place.
Du haut de la tribune, samedi lors de l’ouverture du 35e sommet ordinaire de l’Union africaine, Mohammed Shtayyeh, Premier ministre palestinien, a, devant les chefs d’États et de gouvernements, déclaré que « l’Israël ne mérite pas ce statut au regard des abus commis par l’État hébreu en Palestine ».
Une majorité de pays africains sont favorables au dialogue avec l’État hébreu. Mais plusieurs autres pays refusent de dialoguer avec Israël au nom des atteintes aux droits de l’homme perpétrées dans les territoires palestiniens.
En juillet dernier plusieurs États membres, notamment l’Afrique du Sud et l’Algérie s’étaient opposées à l’accréditation accordée à l’Israël par Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’UA. Selon les deux États, cela allait à l’encontre des déclarations de l’organisation.
Joe Kashama