Les Etats-Unis se sont engagés à verser 2,5 milliards Usd supplémentaires au titre de l’aide d’urgence et de l’aide à la sécurité alimentaire à moyen et à long terme pour assurer la résilience des systèmes alimentaires et des marchés d’approvisionnement en Afrique. L’annonce a été faite par le bureau de la Maison Blanche jeudi 15 décembre.
Lors de la clôture du sommet Afrique-USA, le président américain Joe Biden a annoncé, sans préciser la somme, l’octroi de milliards de dollars d’aide humanitaire supplémentaire pour lutter contre l’insécurité alimentaire. Selon lui, l’Afrique a atteint « « une situation d’insécurité alimentaire aiguë et plus complexe que jamais.
Selon plusieurs analystes, les Etats-Unis comptaient se repositionner vis-à-vis des pays africains dans un contexte d’une compétition avec la Chine, la Russie, la Turquie et les pays Arabes qui prennent de plus en plus de l’influence dans ce continent encore « très vierge, mais très convoitée ».
Les Etats-Unis et l’Union africaine (UA) ont également annoncé un partenariat stratégique visant à accélérer leur action en faveur de la sécurité alimentaire dans la région et ont défini plusieurs objectifs, a indiqué la Maison Blanche.
« Les objectifs à court terme du partenariat comprennent l’identification de moyens permettant à l’Afrique de s’assurer des sources plus diversifiées et plus résilientes d’approvisionnement en céréales et en engrais pour répondre à ses besoins immédiats et fournir une assistance humanitaire », a précisé le document.
Parmi les objectifs à moyen et long terme figurent l’exploration des moyens d’améliorer l’accès de l’Afrique aux marchés mondiaux, l’augmentation de l’accès fiable et durable aux engrais et à leurs intrants et la diversification de la production de produits agricoles de base.
Ces dernières années dans une grande partie du continent, l’insécurité alimentaire s’est aggravée sous l’effet de conflits armés prolongés et des conséquences du changement climatique, qui a entraîné des sécheresses prolongées dans certaines régions et des inondations destructrices de cultures dans d’autres.
Joe Kashama