« Je vous annonce ma démission du poste de Premier ministre pour faire place à une autre personne parmi les filles ou les fils de ce pays généreux », a déclaré Abdallah Hamdok, Premier ministre soudanais dans un discours diffusé à la télévision nationale dimanche 02 janvier. Il souligne l’importance d’engager un dialogue global pour mettre fin à la crise politique au Soudan.
« Sous les divergences au sein des forces politiques et les conflits anarchistes entre toutes les composantes de la transition. Et malgré ce que j’ai fait pour parvenir au consensus souhaité et nécessaire pour accomplir ce que nous avons promis aux citoyens avec la sécurité, la paix, la justice et l’arrêt d’effusion de sang. Mais cela ne s’est pas produit », a dit le Premier ministre démissionnaire.
Il affirme avoir fait de son mieux pour empêcher le Soudan de sombrer dans la catastrophe. « Le mot-clé vers une solution a ce dilemme, qui a continué pendant plus de six décennies de l’histoire de la nation, et de recourir à une table ronde impliquant toutes les composantes de la société soudanaise et de l’État pour s’entendre sur une charte nationale et définir une feuille de route pour achever la transformation démocratique civile », a-t-il ajouté.
Le 21 novembre 2021, le général Al-Burhan, chef de la junte militaire soudanaise et Abdallah Hamdok ont signé une déclaration politique, qui incluait la réintégration de ce dernier en tant que Premier ministre. Mais cet accord n’a pas réussi à calmer les manifestations dans la rue. Ces dernières ont également été alimentées par le mécontentement populaire face à la hausse des prix de la nourriture, de l’essence et des produits de première nécessité dans le pays.
La Rédaction