Il faut revenir à la situation telle qu’elle était le 24 octobre pour sortir le Soudan dans la crise actuelle. C’est en fait ce qu’affirme Abdallah Hamdok, Premier ministre soudanais évincé par l’armée, dans un communiqué publié lundi 1er novembre. Pour lui, le retour au pouvoir de son gouvernement serait une clé de la résolution de la crise.
Selon ce communiqué rapporté par le ministère de l’Information, qui ces derniers jours, a appelé aux manifestations contre le putsch, Abdallah Hamdok exige la libération d’autres dirigeants civils. Ces derniers seraient toujours en détention, selon leur avocat. Cette déclaration du Premier ministre déchu intervient après sa rencontre avec les ambassadeurs du Canada, des États-Unis et de la Grande-Bretagne.
Depuis le 26 octobre, Abdallah Hamdok a été assigné à résidence surveillée. Le général Al-Burhane, qui a dissous les organes de la transition, aurait annoncé la formation d’un nouveau gouvernement composé de technocrates avec Abdallah Hamdok à la tête. Entre-temps, les manifestants promettent qu’ils poursuivront les manifestations jusqu’à ce que le conseil militaire sera destitué.
Dinho Kazadi