Près de treize cas des allégations de viols et de viols collectifs commis par les forces de sécurité ont été enregistrés lors des manifestations contre les putschistes à Khartoum, capitale du Soudan. Le Bureau des droits de l’homme des Nations unies (Bcnudh) l’a dénoncé mardi 21 décembre. Mais les responsables des forces de sécurité soudanaises n’ont pas émis de commentaires quant à ce.
« Le bureau avait reçu treize allégations de viol et de viol collectif. Mais aussi des informations faisant état de harcèlement sexuel à l’encontre des femmes par les forces de sécurité alors qu’elles tentaient de s’enfuir », a déclaré Liz Throssell, porte-parole du Bcnudh.
Elle n’a pas donné de détails sur les viols présumés ou les viols collectifs. « Nous demandons instamment une enquête rapide, indépendante et approfondie sur les allégations de viol et de harcèlement sexuel. Ainsi que sur les allégations de décès et de blessures de manifestants à la suite de l’usage inutile ou disproportionné de la force, en particulier l’utilisation de balles réelles », a-t-elle ajouté.
Dimanche 21 décembre, des centaines de milliers de personnes ont protesté contre le coup d’Etat militaire du 25 octobre. Mais aussi de l’accord signé le 21 novembre pour réintégrer le Premier ministre Abdallah Hamdok.
Mervedie Mikanu