Au Soudan du Sud, les partis doivent décider d’un calendrier électoral et éviter les actions unilatérales qui peuvent nuire à l’environnement des élections. C’est ce qu’estime Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies dans un rapport publié ce vendredi 17 juin.
Le rapport couvre les développements politiques et sécuritaires, la situation humanitaire et des droits de l’homme. Mais également les progrès vers la mise en œuvre du mandat de la mission onusienne au Soudan du Sud.
« Constatant le terrain difficile du Soudan du Sud, le manque d’infrastructures, la complexité des activités électorales, les différentes positions publiques prises par les principaux dirigeants sur les élections et le plus critique qu’il ne reste que huit mois de la période de transition. J’appelle les parties engager immédiatement une large discussion et convenir dès que possible d’une feuille de route claire pour la fin de la période de transition », indique le document.
Le chef de l’ONU appelle les partis sud-soudanais à faire preuve de leadership national en achevant la constitution. Mais aussi en organisant des élections libres, équitables, crédibles et inclusives.
« Alors que la conduite des élections doit être dirigée et prise en charge par le peuple sud-soudanais, les Nations unies sont prêtes à fournir le soutien nécessaire au processus, si le gouvernement demande une telle assistance », dit António Guterres.
Selon lui, l’accord de paix risque d’être affligé par un cycle de prolongations en l’absence de progrès tangibles. « Je crois fermement que la seule ligne de conduite viable est la mise en œuvre complète de l’Accord revitalisé dans la lettre et l’esprit », note-t-il.
Les Nations unies s’inquiètent des critères de l’Accord revitalisé qui sont toujours en suspens avec un temps limité restant avant la fin de la période de transition en février 2023.
Ali Maliki