La société civile soudanaise soutient le Premier ministre Abdallah Hamdok et exige le retour du gouvernement des civils. Elle affirme qu’aucune négociation ou rencontre avec l’armée n’est pas à l’ordre du jour. C’est ce qu’ont annoncé les Forces de la liberté et du changement (FFC) dans un communiqué mercredi 10 novembre. Mais la junte militaire a déclaré qu’elle est attachée à la transition démocratique et aux élections de juillet 2023.
« Nous n’avons pas rompu le partenariat et nous devons revenir au document constitutionnel », a dit Alwathiq Elbereir, porte-parole du FFC, dans les propos relayés par Reuters. Il indique que le coup de force ne représente pas l’institution militaire.
« La coalition ne va pas accepter le retour du général Burhan au poste de chef de l’Etat-major de l’armée qu’il a occupé avant le putsch. Nous allons soutenir les marches de millions prévues les 13 et 17 novembre prochains, avec comme slogan : pas de négociations, pas de partenariat, pas de légitimité », a-t-il ajouté.
Au Soudan, le général Abdel Fattah al-Burhan fait face à des pressions internationales pour qu’il revienne sur ses actions. Le 30 octobre dernier, des centaines de milliers de personnes ont manifesté contre la junte militaire. Ils ont également menacé d’une campagne de grèves générales et de désobéissance civile.
Ali Maliki