Freeman Mbowe, chef de l’opposition tanzanienne, et trois co-accusés ont été libérés. C’est après que le parquet a abandonné les charges de terrorisme contre eux. C’est ce qu’a annoncé Robert Kidando, procureur général de la Haute cour ce vendredi 04 mars. Freeman Mbowe a accusé la police de l’avoir torturé pendant ses mois de détention.
« Parce que (l’accusation) a présenté son intention de classer l’affaire et que la défense l’a acceptée, l’affaire est maintenant retirée du tribunal et j’ordonne la libération inconditionnelle des suspects », a déclaré le juge Joachim Tiganga, dans les propos relayés par l’AFP. Il indique qu’ils devraient être libérés de prison immédiatement.
Mercredi 02 mars, lors de leur rencontre avec la présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan, les chefs religieux ont appelé les autorités à user de leur pouvoir discrétionnaire pour mettre fin à l’affaire contre Freeman Mbowe, président du parti Chadema.
Les quatre (Freeman Mbowe, Halfani Hassan, Adam Kasekwa et Mohamed Ling’wenya) faisaient face à six chefs d’accusation, dont un complot en vue de commettre des actes de terrorisme, tandis que M. Mbowe seul faisait face à une accusation distincte de financement d’actes de terrorisme dans l’affaire de sabotage économique. Entre autres actes, ils ont été accusés d’avoir comploté pour faire sauter des stations-service et des rassemblements publics tels que des marchés dans le but de rendre le pays ingouvernable.
La Rédaction