En Tanzanie, un cas suspect de virus Marburg a été confirmé par les autorités, marquant le début d’une nouvelle flambée de cas.
Lors du briefing presse retransmis à la télévision depuis la capitale politique Dodoma, la présidente Samia Suluhu Hassan explique que « les autres cas suspects sont négatifs ». Elle assure que « la Tanzanie a renforcé sa sécurité contre cette maladie ».
« Un patient identifié a été infecté par le virus de Marburg. Depuis que les premiers cas suspects de Marburg ont été signalés plus tôt, la Tanzanie a renforcé sa réponse en intensifiant la détection, en installant des centres de traitement et un laboratoire mobile pour tester les échantillons et en déployant des équipes nationales de réponse », a déclaré Samia Suluhu Hassan.
En fait, Marburg provoque une fièvre hémorragique hautement infectieuse. Elle est transmise par certaines chauves-souris et appartient à la même famille que le virus Ebola. Son taux de mortalité monte jusqu’à près de 90%.
Le 15 janvier dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait annoncé qu’une épidémie présumée du virus de Marburg en Tanzanie avait tué huit personnes. Une situation qui devrait augmenter le risque de propagation dans le pays et la région était élevée.
Une information démentie par Jenista Mhagama, la ministre de la Santé tanzanienne. D’après elle, les résultats du laboratoire de tous les individus suspects étaient négatifs pour le virus de Marburg. Des mesures immédiates, ont été prises et une équipe d’experts a été déployée dans la région pour une enquête sur l’événement, la collecte d’échantillons et des tests en laboratoire.
Selon l’OMS, cette région a déjà été le théâtre d’une première flambée de Marburg en mars 2023. Cette maladie a duré près de deux mois et s’est soldée par 9 cas enregistrés, dont 6 décès.
Ce cas survient quelques semaines après que l’OMS a déclaré, le 20 décembre, la fin d’une épidémie de fièvre de Marburg au Rwanda voisin, qui a duré trois mois et fait quinze morts. Ce virus a touché principalement des professionnels de la santé.
Josaphat Mayi