Ce lundi 6 juin, une peine de 2 ans de prison ferme a été requise contre six responsables de Wakit Tamma, coalition d’opposition au Tchad, par le procureur de la République. Ces opposants sont inculpés pour troubles à l’ordre public et destruction de biens.
Il s’agit de Max Loalngar, coordinateur de Wakit Tamma, Gounoung Vaima Gan-Fare, secrétaire général de l’Union des Syndicats du Tchad (UST), Youssouf Korom Ahmat, secrétaire général du Syndicat des commerçants fournisseurs tchadiens, Massar Hissene Massar, président du Rassemblement des Cadres de la société civile, Koudé Mbainassem, président de l’Association pour la Liberté d’expression ainsi que d’Allamine Adoudou Khatir, ancien ambassadeur.
Le jugement sera annoncé dans l’après-midi. Ces responsables de Wakit Tamma ont été arrêtés après une manifestation émaillée d’incidents contre la France le 14 mai dernier.
Des syndicats, partis politiques d’opposition, groupes armés et ONG internationales ont exigé la libération immédiate et sans condition des opposants. Le gouvernement appelle la justice de faire son travail dans une procédure judiciaire classique. Pour Wakit Tamma, ils ont été arrêtés à tort pour des actes de vandalisme commis par d’autres en marge ou après la manifestation.
Trésor Mutombo