Au Tchad, près de cinq personnes ont été tuées par balles dans des manifestations de l’opposition contre la prolongation de la période de transition à N’Djamena ce jeudi 20 octobre. Cette information a été livrée par le Dr Joseph Ampil, responsable de l’hôpital Union Chagoua cité par l’AFP.
Des sources médicales font aussi état de plusieurs blessés. Il s’agit de personnes touchées par balles ou par des inhalations de gaz lacrymogène. Jusque-là, un bilan officiel de ces heurts se fait toujours attendre.
Des activités sont paralysées dans le 6e arrondissement, bastion de l’opposition. Les établissements scolaires et universitaires fermés. Des pneus, des troncs d’arbre, des amas de briques jonchent les rues, rapporte l’AFP. Mais les autorités ont, la veille, interdit toutes manifestations.
Ces heurts sanglants ont éclaté après la prolongation pour 2 ans de la transition, censée s’achever ce jeudi 20 octobre. Et, ce malgré l’opposition de l’Union africaine. Le général Mahamat Idriss Déby, investi président de la transition, dirige le pays jusqu’au retour à l’ordre constitutionnel. Après son investiture, le chef de la junte a nommé un gouvernement d’union nation dirigée par Saleh Kebzabo, farouche opposant au défunt président Idriss Déby, son père.
La Rédaction

