13,6 millions Usd. C’est la somme décaissée par la Banque africaine de développement (Bad) pour financer l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes. Mais aussi développer la microfinance au Tchad. C’est ce qu’a annoncé la Bad le week-end dernier.
D’après l’institution financière, « le gouvernement tchadien apportera également la même contribution afin de favoriser le développement de la microfinance au Tchad ». « Le projet aura un impact considérable au Tchad. Et il est basé sur une approche innovante. Mais aussi originale qui implique également le secteur privé », a dit Ali Lamine Zeine, directeur de la Bad au Tchad.
Prévu jusqu’en 2026, ce programme bénéficiera aussi des contributions de l’initiative affirmative finance action for women in Africa pour favoriser l’accès des femmes au financement. Mais aussi de la facilité pour l’inclusion financière numérique en Afrique (Adfi), qui apporteront chacune plus de 600.000 Usd.
« Le projet permettra de résoudre durablement les difficultés liées à l’accès aux services financiers. Ces derniers sont plus marquées pour les femmes et les jeunes. Et freinent également le développement de l’entreprenariat », a déclaré Martha Phiri, directrice du Département capital humain.
Avec plus de 600 millions de créatrices d’entreprises, l’Afrique s’impose comme le continent au taux de femmes entrepreneures le plus élevé au monde. Pourtant, les femmes africaines restent confrontées à de nombreux obstacles pour pérenniser leur activité, notamment en matière d’accès aux financements, selon la Banque mondiale.
Evodie Koyeni