Au Tchad, le premier tour de la présidentielle est prévu le 6 mai prochain, selon une annonce de l’Agence nationale de gestion des élections mardi 27 mai.
Ahmed Bertchiret, président de l’organe électoral, insiste sur l’importance du respect de cette date. Pour lui, cela va éviter un vide juridique qui pourrait mener à un chaos prévisible. « C’est pourquoi l’ANGE a établi un chronogramme réaliste et faisable », a-t-il déclaré.
Ce scrutin est censé mettre fin à une période de transition de trois ans dans le pays. Depuis la mort d’Idriss Déby Itno en avril 2021, le Tchad est dirigé le général Mahamat Idriss Déby, son fils.
A son arrivée au pouvoir, Mahamat Idriss Déby avait promis de rendre le pouvoir aux civils après une transition de dix-huit mois. Mais, ce délai a été repoussé de deux ans après le dialogue national, boycotté à l’époque par le parti les Transformateurs de l’opposant Succès, devenu Premier ministre à son retour de l’exil sur fond d’un accord politique sous la médiation de la RDC.
Bien qu’il se soit initialement engagé auprès de l’Union africaine à ne pas se présenter, le nouveau président a finalement été autorisé à candidater après l’adoption d’une nouvelle Constitution par référendum de décembre. En janvier dernier, le général Mahamat Idriss Déby a été désigné candidat président du Mouvement patriotique du Salut (MPS), parti présidentiel.
Ephraïm Kafuti