La famille de Tom Erdimi, opposant tchadien, a saisi le Comité des droits de l’homme des Nations unies sur sa disparition. C’est ce qu’ont annoncé les avocats de la famille de Tom Erdimi au cours d’un point de presse à N’Djamena, capitale tchadienne, mardi 12 octobre. Selon Frédéric Dainonet, un des avocats de cette famille, « cette plainte vise à mettre la pression sur les autorités tchadiennes et égyptiennes afin de rassurer la famille que le docteur Erdimi est en vie et dire les raisons de sa disparition depuis plusieurs mois ».
« Depuis l’annonce de l’arrestation de Dr Tom Erdimi en Égypte, jusqu’à la date d’aujourd’hui, peu d’efforts ont été fournis. Aucune décision ferme n’a été prise par le Tchad », a dit Tia Tom, fille d’Erdimi. Les avocats de la famille indiquent que c’est « le dernier appel » qu’ils lancent « à ces deux gouvernements pour pouvoir soulager sa famille, qui est inquiète tout comme les familles de nombreux Tchadiens qui ont également subi la même situation ».
Tom Erdimi était le premier directeur de cabinet du feu président Idriss Déby, son oncle. Mais il s’est séparé avec le régime Déby pour rejoindre l’Union des forces de résistance (UFR), mouvement rebelle, que dirigeait Timane Erdimi, son frère jumeau.
Joe Ntambwe