Vendredi 10 juin, l’Algérie a déploré la précipitation avec laquelle la Commission européenne s’est rangée du côté de l’Espagne. C’est après l’opposition de l’Union européenne à la décision du gouvernement algérien de suspendre le Traité d’amitié conclu entre Alger et Madrid il y a 20 ans.
« La Commission européenne a réagi sans consultation préalable, ni vérification aucune, auprès du gouvernement algérien à la suspension par l’Algérie d’un Traité politique bilatéral avec un partenaire européen, en l’occurrence l’Espagne sans s’assurer que cette mesure n’affecte ni directement, ni indirectement ses engagements contenus dans l’Accord d’association Algérie-Union européenne », indique un communiqué de l’ambassade d’Algérie à Bruxelles.
La représentation diplomatique algérienne indique que « s’agissant de la prétendue mesure d’arrêt par le gouvernement des transactions courantes avec un partenaire européen, elle n’existe en fait que dans l’esprit de ceux qui la revendiquent et de ceux qui se sont empressés de la stigmatiser ».
Mais Alger rassure sur la poursuite des livraisons de gaz à Madrid. « L’Algérie continuera à honorer tous ses engagements pris dans ce contexte, à charge pour les entreprises commerciales concernées d’assumer l’ensemble de leurs engagements contractuels », précise le communiqué.
Ali Maliki