Alors que les relations restent tendues entre Kinshasa et Kigali, le Mécanisme de vérification Ad-Hoc (MVA-R) va être lancé ce mardi 5 novembre pour surveiller la situation sécuritaire dans l’est de la RDC.
Est-ce un pas pour le processus de Luanda, censé déboucher à une désescalade entre la RDC et le Rwanda ? Ce dispositif va être dirigé par l’Angola et entend intégrer des officiers de liaison congolais et rwandais. Les ministres des Affaires étrangères des deux Etats, Bintou Keita, représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies, le responsable de l’Agence nationale de renseignements (ANR) et le gouverneur militaire du Nord-Kivu ont pris part à cette cérémonie.
En fait, le MVA-R vise à assurer un suivi impartial des accusations mutuelles d’agression et d’attaque, consolidant ainsi la collaboration régionale pour la stabilité de la région. La prochaine étape du processus sera la session ministérielle prévue à Luanda le 16 novembre.
Le lancement du MVA-R intervient après les conclusions de la réunion des experts des organes de défense et de sécurité, il y a près d’une semaine à Luanda. Une rencontre qui a eu lieu sur fond de la reprise des hostilités dans l’est de la RDC, où les rebelles du M23 tentent de gagner du terrain.
Lorsque les armes ont repris de résonner en octobre dernier, Luanda a dénoncé la violation du cessez-le-feu, appelant les parties prenantes au respect du cessez-le-feu, comme résolu lors de la 14e réunion ministérielle de septembre.
La Rédaction