En séjours à Moroni, capitale des Comores, le président Tshisekedi a, auprès de son homologue comorien, d’Azali Assoumani, possible président de l’Union africaine (UA), dénoncé l’agression du Rwanda par l’intermédiaire du M23, rébellion qui s’affronte avec l’armée congolaise dans l’est de la RDC.
« Partout où je suis passé, j’ai parlé de mon pays et de cette guerre barbare que nous impose le Rwanda », a déclaré le président Félix Tshisekedi. Le chef de l’État congolais espère que « le président Azali Assoumani y puisse ramener la paix ».
Pour le président comorien, tous les conflits qui sont en Afrique ont été passés en revue. « On ne pouvait pas ne pas parler des problèmes des Grands Lacs », dit-il dans les propos relayés par l’AFP.
En fait, cette visite du président congolais intervient après celle de Vincent Biruta, chef de la diplomatie rwandais, dans l’archipel de l’océan Indien. Kigali et Moroni ont signé un accord de coopération pour renforcer les liens entre les deux pays.
Accusation de soutenir ou coaliser avec des groupes rebelles et de torpiller le processus de paix. Les relations entre la RDC et le Rwanda naviguent sur des eaux troubles depuis que la rébellion du M23, accusée d’avoir massacrée plus d’une centaine de civils à Kishishe, a resurgi et conquis des positions dans le territoire de Rutshuru. Pour Kinshasa, il s’agit d’un mouvement terroriste soutenu par le Rwanda. Ce que Kigali dément. Sur le terrain, les combats se poursuivent dans les territoire de Masisi.
La Rédaction