Kigali, capitale rwandaise, accueille pour la première fois du 1ᵉʳ au 3 novembre le 23e sommet du conseil mondial du voyage et de tourisme.
Ce sommet rassemble plus de 1 000 participants, des représentants venants de 45 différents pays, notamment la présidente Samia Saluhu et Prosper Bazombanza, vice-président burundais.
Selon Francis Gatare, responsable du bureau rwandais de développement, l’organisme public en charge de la promotion du tourisme, le sommet met en avant ce secteur crucial pour l’économie du continent. Mais aussi, responsable de plus de 200.000 emplois directs au Rwanda.
« C’est un sommet africain, ce n’est pas uniquement un sommet rwandais parce qu’aujourd’hui, nous célébrons une étape clé qui a pris 23 ans pour être achevée », renchérit Francis Gatare.
L’objectif est aussi de revenir sur la reprise post-pandémie du secteur du tourisme. « Nous voyons que cette année, pour l’instant, nous avons une reprise plus grande que ce que nous avions initialement estimé. Donc, encore une fois, notre secteur a montré sa véritable résilience dans son retour et la réouverture post-pandémie », a expliqué Julia Simpson, présidente du forum organisateur du sommet.
Pour ce premier sommet sur le sol africain, plusieurs rapports doivent être délivrés au cours des prochains jours, détaillant les perspectives du secteur sur le continent dans les prochaines années, mais aussi sur l’impact environnemental du tourisme et du voyage, responsable en 2019, selon les organisateurs, de 8,1 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.
Raymond Nsimba