Le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie, mouvement d’opposition malienne, appelle la mise en place à compter du 25 mars d’une nouvelle transition avec un nouveau Conseil national de transition (CNT). D’après cette plateforme, il faudra nommer un nouveau gouvernement avec un Premier ministre non partisan.
Pour ce mouvement d’opposition, « la nouvelle transition doit être neutre avec un programme clair, centré sur le renforcement de la sécurité pour l’intégrité du territoire national. Et que le retour rapide de l’ordre constitutionnel normal à travers l’organisation d’élections libres, démocratiques et transparentes ».
Le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques reste convaincu que cela devrait intervenir pour « l’apaisement du climat socio-politique, le renforcement de la relation entre notre pays avec ses partenaires ». Cette formation estime que « sur le plan de la gouvernance, la responsabilité de l’ensemble des autorités de la transition est engagée sur le fait que le chef de l’État peine à fixer le cap et à siffler la fin de l’escalade ».
« Le CNT n’interpelle pas le gouvernement sur la gestion catastrophique de l’isolement de notre pays et l’absence de mesures de soulagement des souffrances dues à l’embargo. Le gouvernement étale à la face du monde son incapacité à conduire la transition vers la réalisation des vraies missions », dénonce-t-elle.
A la tête du pays depuis près de deux ans, la junte avait proposé en 2021, une transition de cinq ans, ce qui avait suscité plusieurs réactions dont celles de la Cédéao, l’Union africaine, l’Uemoa de l’Organisation internationale de la Francophonie, qui avaient décidé de prendre une série de sanctions contre le Mali et la junte au pouvoir.
Dinho Kazadi