En Tunisie, l’Assemblée des représentants du peuple (Parlement) a été dissoute. C’est une annonce faite par le président Kais Saied lors d’un discours lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale mercredi 30 mars. D’après lui, cette dissolution du Parlement vise à préserver l’État et ses institutions.
Déjà avant cette décision, le président Kais Saied avait gelé les activités du Parlement depuis juillet dernier. Mais le lundi, le Parlement a annoncé la tenue d’une séance plénière mercredi pour abolir les mesures exceptionnelles prises par le président tunisien.
Mardi, le président Kais Saied a qualifié d’illégale des réunions virtuelles du Parlement. « Ces réunions ne sont que des tentatives désespérées qui n’ont aucune valeur, des tentatives pour un coup d’État », dit le président tunisien.
Le climat politique est crispé en Tunisie. En juillet dernier, le président Kais Saied, qui s’est octroyé le plein pouvoir, a limogé le Premier ministre et suspendu les activités du Parlement. C’était après plusieurs mois de blocage politique. L’opposition dénonce de dérive dictatoriale.
Raymond Nsimba