« Ce matin à l’aéroport de Tunis-Carthage, j’ai été interdit de quitter le territoire tunisien sans avoir été notifié au préalable d’une quelconque décision judiciaire », a annoncé Fadhel Abdelkefi, chef du parti d’opposition Afek Tounes, dans un tweet mercredi 17 novembre.
Afek Tounes, son parti, dénonce « une violation des libertés fondamentales et constitutionnelles ». Pour cette formation politique, il s’agit d’une mesure illégale qui est une preuve supplémentaire du resserrement de l’emprise politique et de la dérive accélérée du régime du président Kais Saied vers une dictature », rapporte le communiqué relayé par l’AFP.
Pourtant, le ministère de l’Intérieur indique ne pas avoir été au courant de cette affaire. Mais le parti Afek Tounes dénonce aussi « une procédure répressive qui entre dans le cadre de l’instrumentalisation des appareils de l’Etat pour réprimer l’opposition et viser les personnalités politiques ».
En Tunisie, le président Kais Saied est accusé de dérive dictatoriale, mais aussi de réprimer les libertés par plusieurs ONG et partis politiques d’opposition.
La Rédaction