Un cas de mpox a été recensé dans une prison du centre de l’Ouganda, selon un responsable de l’administration pénitentiaire.
Il s’agit d’un détenu, placé sous mandat de dépôt pour meurtre. D’après Frank Baine, porte-parole des prisons ougandaises, il pourrait avoir contracté la maladie avant son incarcération à la prison de la localité de Nakasongola.
Il assure que le patient a été isolé. « Des mesures de confinement ont été mises en place », a-t-il déclaré à l’AFP. Dans la foulée, l’administration pénitentiaire a interdit les visites à titre préventif.
En Ouganda, la région de Nakasongola est l’épicentre de la maladie. Sur un total de 41 cas de mpox détectés en Ouganda, 21 ont été signalés dans cette région du centre du pays, selon le dernier bilan du ministère de la Santé lundi.
Le mpox, appelé auparavant variole du singe, est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme mais se transmet également entre les humains, provoquant de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées.
La recrudescence du mpox sur le continent africain et l’apparition d’un nouveau variant (clade 1b) ont poussé l’OMS à déclencher mi-août son plus haut degré d’alerte mondiale.
La Rédaction