Renforcer les actions en faveur de la nature pour atteindre les objectifs de développement durable. Tel est le thème de la 5e session de l’Assemblée des Nations unies sur l’environnement (Unea), qui se tient à Nairobi, capitale kényane du lundi 28 février au mercredi 2 mars. Plus d’une centaine d’Etats sont invitées à adopter le projet d’un traité mondial historique qui visent à réduire la pollution plastique.
« En l’espace d’une seule vie humaine, nous avons créé un énorme problème de pollution plastique », a dit Inger Andersen, directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue). Elle affirme que cette assemblée va se focaliser principalement sur la lutte contre ce fléau.
« Une énorme responsabilité repose sur les épaules des parties prenantes afin de fournir des solutions à la triple crise planétaire, à savoir le changement climatique et la perte de la nature et la biodiversité. Mais également la problématique de la pollution ainsi que des déchets », a-t-elle ajouté.
Au cours de trois jours de délibérations, des représentants de plus de 100 pays devront se mettre d’accord sur un modèle général pour un premier traité mondial sur les déchets plastiques. Les négociateurs internationaux ont élaboré le projet de cadre pour un traité et les États membres de l’Onu devraient nommer un comité intergouvernemental pour finaliser les détails. Ce processus pourrait prendre encore au moins deux ans.
Près de 400 millions de tonnes de déchets plastiques sont désormais produits chaque année dans le monde. Ceux-ci ne peuvent être recyclés que dans une mesure limitée, seuls 9% des déchets sont recyclés, selon les estimations de l’Onu.
Ali Maliki