Un centre ville où le « go » baisse en intensité de la vitesse depuis les « érections » précoces de saut-de moutons. Il fallait ressusciter la révolution de la modernité en 100jours: État d’urgence!
Tout était question de procédures d’urgence parce qu’affaire d’Etat.
Pendant que les immeubles, le long du boulevard, gagnent en hauteur et en majesté, le peuple affamé joue à saute-mouton avec l’insécurité!
Que ce soit alimentaire ou sécuritaire, peu importe. Aucune insécurité ne sécurise qui que ce soit!
Sauf peut-être les insurgés qui incitent l’Etat à l’insurrection pendant que la résurrection de la grandeur du peuple ne cesse de ressembler à une fable.
La République de la Gombe, seul lieu de la ville où à certains lieux les « go » flirtent avec la prostitution sans protection de l’État. De tas d’immeubles gardent en leur sein plusieurs bureaux humains( 1er, 2ème,…etc.) qui font saigner sans humanisme les finances publiques. Pour d’autres mêmes, on consomme les autres bureaux à son bureau avec le regard bienveillant et protecteur de l’autorité morale en portrait accroché au mur! Dieu seul sait comment ils se font prendre sans se faire pendre par la justice.
Qu’à cela ne tienne, on va continuer de jouer à saute-mouton, peut-être parce que c’est le jeu préféré de moutons? Je dis ça, je dis rien…
La République de la Gombe! Un quartier présidentiel où papillonnent tous les riches du pays. C’est l’image opposée d’un pays qui survit par l’héritage de l’article 15. Un article qui attriste les artistes qui font de la figuration dans l’existence absurde d’une colonie de pilleurs-pollueurs en face de la misère grandissante et majoritaire.
Kinshasa est tout sauf la Gombe. La RDC est tout sauf Kinshasa à la Gombe. Encore faudrait-il être du bon côté de la Gombe parce qu’il y a Gombe et Gombe…
Christian Gombo