Mardi 23 avril, les Etats-Unis d’Amérique ont imposé des sanctions aux dirigeants de groupes militants suite à la prise d’otages, dont des Américains, en Afrique de l’Ouest, selon les départements d’État et du Trésor.
Selon M. Blinken, le Département d’État américain a imposé des sanctions à sept dirigeants du Jama’at Nusrat al-Islam wal Muslimeen (JNIM) et d’Al-Mourabitoun pour leur implication dans la prise d’otages de ressortissants américains en Afrique de l’Ouest.
Le département du Trésor américain, à son tour, a imposé des sanctions à l’encontre de deux dirigeants du JNIM basés au Mali et au Burkina Faso. L’un est accusé d’avoir supervisé la détention d’un ressortissant américain. L’action de mardi gèle tous leurs avoirs américains et interdit généralement aux Américains de traiter avec eux.
« Le JNIM s’appuie sur la prise d’otages et la détention injustifiée de civils pour obtenir un effet de levier et semer la peur. C’est pour crée l’ angoisse et misère pour les victimes et leurs familles », a déclaré le sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian Nelson.
Les sanctions contre les dirigeants de la branche ouest-africaine d’Al-Qaïda, appelée Jama’at Nusrat al-Islam wal Muslimeen (JNIM), et le groupe militant islamiste Al-Mourabitoun surviennent, pendant que Washington cherche à dissuader et à punir les détentions de citoyens américains à l’étranger.
« Nous n’hésiterons pas à utiliser les outils à notre disposition pour rapatrier les citoyens américains retenus en otages à l’étranger et pour dissuader de futures prises d’otages de nos citoyens », a dit Antony Blinken, le secrétaire d’État américain dans un communiqué.
Ces dernières années, les pays d’Afrique de l’Ouest ont été déstabilisés par des insurrections islamistes qui ont pris racine au Mali en 2012. Elles se sont propagées à toute la région du Sahel malgré des efforts militaires coûteux et soutenus par la communauté internationale.
Josaphat Mayi