« Ce que nous recherchons avant tout, c’est un véritable partenariat entre les États-Unis et l’Afrique. Nous ne voulons pas d’une relation déséquilibrée ou transactionnelle », dit Antony Blinken, secrétaire d’Etat américain, devant un parterre des journalistes à Pretoria, capitale sud-africaine.
Aux côtés de son homologue sud-africain, Naledi Pandor, M. Blinken tente de rassurer les Etats africains. « Le États-Unis ne dicteront pas les choix de l’Afrique et personne d’autre ne devrait le faire. Le droit de faire ces choix appartient aux Africains seuls », affirme-t-il.
Selon le secrétaire d’Etat américain, les Etats-Unis veulent changer de dynamique. Il indique que « les Etats-Unis ne cherchent pas à surpasser l’influence des autres puissances mondiales sur le continent, Chine et Russie en tête ».
« Aujourd’hui n’est pas le point culminant de notre partenariat. Mais c’est le début d’un nouveau chapitre », croit Antony Blinken. Il annonce la tenue d’un sommet américano-africain à Washington le 13 décembre.
Après Pretoria, le secrétaire d’Etat américain est attendu en RDC. Selon Kinshasa, Antony Blinken sera reçu par le président Félix Tshisekedi. Lors de cet échange, les questions de partenariat stratégique entre la RDC et les Etats-Unis, mais aussi le récent rapport d’experts onusiens, confirmant le soutien du M23 par le Rwanda. M. Blinken va terminer son périple à Kigali, sous tension avec son voisin, la RDC.
Cette tournée du secrétaire d’Etat américain intervient quelques jours après celle de Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, fin juillet.
Trésor Mutombo