Au Zimbabwe, des groupes de défense des droits de l’homme ont condamné a décision de la Haute Cour de refuser la libération sous caution à Jameson Timba, chef d’un parti d’opposition et de 78 militants.
Khanyo Farise, directeur adjoint d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe, indique qu’Amnesty International a exigé leur libération immédiate et a qualifié leur détention prolongée de « longue » et « sans fondement ».
D’après cette source, leur détention qualifiée d’arbitraire, qui dure depuis un mois, est un scandale qui doit cesser immédiatement. Les avocats zimbabwéens pour les droits de l’homme ont déclaré qu’ils vont continuer d’explorer les options juridiques pour faire valoir leur droit à la liberté.
Jameson Timba, qui a pris la tête du parti Citizens Coalition for Change (CCC) après le départ de Nelson Chamisa en janvier, a été arrêté avec d’autres jeunes du parti à Harare. C’était pour avoir organisé un rassemblement non autorisé.
Ils ont été accusés de rassemblement dans l’intention de promouvoir la violence publique. Un tribunal d’instance leur a refusé la libération sous caution. Leurs avocats dénoncent des agressions policières. Pourtant, d’autres personnes ont été blessées.
Mercredi, un juge de la Haute Cour a annoncé qu’il n va pas intervenir dans la décision du tribunal inférieur. Il explique que les militants n’avaient pas été rassemblés « au hasard », le jour de leur arrestation. Dans un communiqué publié dans la foulée, le CCC déclare que la décision du tribunal était « injuste ».
Selon cette structure, bien que la libération sous caution soit un droit constitutionnel, le régime la refuse de manière flagrante à des citoyens innocents.
Josaphat Mayi