« Les accusations portées par l’agence de presse officielle éthiopienne (Fana) contre Khartoum, en ce qui concerne son implication dans la guerre entre le gouvernement éthiopien et le front de libération du peuple du Tigré sont absurdes et contradictoires avec la vérité », a annoncé le gouvernement soudanais lundi 13 décembre. Khartoum affirme son attachement au principe de non-ingérence dans les affaires d’un pays voisin.
« Le Soudan contrôle toutes ses terres et frontières internationalement reconnues avec l’Éthiopie voisine. Mais également ne permettra jamais qu’il soit utilisé pour une agression », a indiqué le ministère soudanais des affaires étrangères.
Khartoum indique qu’il ne s’est pas immiscé dans les affaires de l’Éthiopie et que ce qu’a rapporté Fana est absolument fausse et sans fondement. « Nous appelons l’Ethiopie à cesser d’accuser le Soudan de prendre des positions. Mais aussi des pratiques agressives qui ne sont pas étayées par des preuves sur le terrain », a ajouté le communiqué.
Le 09 décembre dernier, l’agence de presse éthiopienne a indiqué que le gouvernement soudanais aurait soutenu les rebelles tigréens dans le conflit qui les oppose aux forces armées éthiopiennes dans la région du Tigré, au nord de l’Ethiopie.
Depuis plus d’un an, ce conflit armé a fait des milliers de morts, alors que des millions de personnes ont fui leur foyer. Plus de treize millions de personnes sont sous menace de l’insécurité alimentaire.
Dinho Kazadi