Le prix du carburant à la pompe est passé du simple au double à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province oriental, située dans Ken centre de la RDC. Dans des différents points de vente de la ville, il s’observe que certaines personnes viennent s’approvisionner avec leurs bidons et d’autres avec leurs motos. Les importations internationaux de carburant ne sont pas approvisionnés à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga et cela a occasionné cette augmentation des prix du carburant, selon l’Association des importateurs des produits pétroliers du Kasaï oriental (Apikor).
« Il y a eu la hausse de prix à partir de Lubumbashi. Souvent au mois de décembre, les importateurs internationaux qui vendent le carburant aux pétroliers de Lubumbashi sont allés en vacances. Alors leurs produits étaient suspendus de ne pas le vendre pendant le mois de décembre », a déclaré Kalu Tshitenda Kalula, président de l’Apikor.
Il affirme que toutes ces sociétés pétrolières se sont retrouvées vides, alors qu’elles avaient déjà encaissé notre argent. « On ne sait pas faire autrement, si ce n’est qu’attendre jusqu’au 25 janvier, lorsqu’il y aura un nouvel arrivage. Sur la ville ici, dans chaque dépôt, vous ne pouvez pas compter 50 fûts », a-t-il conclu.
Alors qu’un litre d’essence qui se vendait à peu près de 3000 (1,5 Usd) , se négocie actuellement à près de 5000 FC (2,5 Usd). Le réajustement du prix du carburant à la pompe a provoqué une flambée du prix des transports en commun.
« Ça nous pose vraiment des problèmes avec les clients. Quand tu mets les prix de 700 ou 1 000 FC, ils se lamentent qu’ils n’aient pas de l’argent, mais on travaille avec les mêmes prix, alors que le carburant a connu une hausse », a expliqué Prince Tshianyi, un motocycliste.
En RDC, les prix des carburants sont fixés par zone, d’est en ouest. A Kinshasa, capitale congolaise (zone ouest), le prix du litre n’a pas bougé, il est resté à 1 Usd.
Merveille Mpandanjila