Ce mercredi 15 juin, l’Egypte et Israël se sont engagés à échanger du gaz naturel avec l’Europe pour l’aider à faire face à la crise énergétique actuelle. Selon le Caire, cet accord va renforcer les relations de l’UE dans la région de la Méditerranée orientale entre l’Egypte, Israël et l’UE.
Dans le cadre de l’accord, le gaz est fourni via un gazoduc sous-marin reliant Israël et la péninsule égyptienne du Sinaï.
« Avec cet accord, nous travaillerons sur la livraison stable de gaz naturel à l’UE depuis la région de la Méditerranée orientale. Cela contribuera à notre sécurité énergétique. Et nous construisons des infrastructures adaptées aux énergies renouvelables – l’énergie du futur », a déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, après avoir assisté à la cérémonie de signature.
Elle souligne que l’Egypte et Israël assurent grâce à leur partenariat une meilleure sécurité énergétique des pays européens. « Nous avons franchi une étape importante avec la signature d’un accord trilatéral sur le gaz entre Israël, l’UE et l’Egypte. Et nous unirons nos forces pour aider à protéger le monde d’une crise alimentaire majeure », a-t-elle ajouté.
En 2021, l’Egypte a enregistré les revenus les plus élevés des exportations de GNL en 10 ans, avec des revenus bondissant de 550%, à 3,9 milliards Usd, contre 600 millions Usd en 2020.
La guerre russo-ukrainienne, qui a fait grimper les prix mondiaux du pétrole et du gaz, a poussé l’Allemagne, et d’autres pays européens à chercher à diversifier leurs sources d’énergie afin de réduire sa dépendance au gaz russe. L’Union européenne importe la grande majorité du gaz qu’elle consomme. Et la Russie représente environ 45% des importations en 2021, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Ali Maliki