Au Mali, la production aurifère a été de 63,4 tonnes en 2021, contre 71,2 tonnes en 2020, soit une baisse de 2,6% en glissement annuel. C’est ce qu’a annoncé le gouvernement mercredi 16 février. Selon Bamako, la production réalisée en 2020 a été de 71,2 tonnes d’or dont 65,2 tonnes provenant des mines industrielles et 6 tonnes de l’orpaillage traditionnel.
« Cette baisse de production annuelle s’explique essentiellement par le fait que certaines sociétés minières ont arrêté leur production pendant quelques mois leurs productions dont notamment la Société des mines de SYAMA, (SOMISY SA), pour plusieurs raisons et le fait aussi qu’on attendait le démarrage de la mine d’or de Faboula Gold et celle de Somika SA à Kalana », a déclaré Baye Coulibaly, porte-parole du ministère malien des mines, à l’Agence Anadolu.
Il indique que la crise sanitaire liée à la Covid-19 a conduit à la fermeture des sites de quelques jours. « Donc toutes ces situations qui ont fait que nous n’avons pas atteint la production annuelle de 2020. Nous avons aujourd’hui 14 mines qui sont opérationnelles dont (Barrick et B2Gold) des sociétés canadiennes et Resolute Mining australienne qui produisent une plus grande quantité d’or variant entre 15 à 20 tonnes ont été également affectées par la crise politico-sanitaire que vit le pays », a-t-il ajouté.
En 2020, la production industrielle d’or avait augmenté de façon inattendue pour atteindre 65,1 tonnes. Mais la contre-performance enregistrée cette année rappelle que le pays a encore des efforts à fournir pour atteindre son objectif de deuxième producteur africain d’or.
Evodie Koyeni