Près de sept personnes ont été tuées et deux autres blessées. C’est après qu’un sniper a ouvert le feu lundi dernier sur les habitants de quatre villages de la localité de Belel, dans la région d’Adamaoua, située dans le nord-est du Cameroun. C’est ce qu’ont rapporté les autorités locales jeudi 16 juin. Mais les motivations de ce tireur n’ont pas été révélées.
Selon la télévision nationale, le tireur a pris la fuite et est toujours introuvable jusqu’à présent.
« Ce tireur isolé, porteur d’une arme de guerre de type AK47 et de quatre chargeurs garnis des deux côtés de sa ceinture. Il a ouvert le feu sur les populations innocentes de quatre villages de la localité de Belel », a déclaré Yves Bertrand Awounfac Alienou, préfet du département de la Vina.
Il assure que les forces de sécurité sont mobilisées pour le retrouver. « J’appelle la population à se mobiliser massivement en groupes d’auto-défense pour le traquer », a-t-il indiqué.
La région l’Adamaoua, frontalière de la Centrafrique et du Tchad, a été le théâtre de prises d’otages régulières avec demandes de rançons. Ces prises d’otages étaient souvent imputées par l’armée à des groupes criminels issus du Tchad, de la Centrafrique et du nord du Cameroun.
Pour stopper cet élan, une opération militaire de lutte contre les kidnappings, menée par le bataillon d’intervention rapide (BIR). Cette unité d’élite de l’armée a été lancée dans la région, y a plus de deux ans. Grâce à elle, près de 46 otages ont été libérés, outre les armes et les munitions saisies.
Dinho Kazadi