J’ai le nez qui cool. Ce n’est pas nouveau mais bon à savoir.
Harmattan ou poussière? Poussière et harmattan! Harmattan et poussière! Harmattan de poussière! Les deux vont ensemble
Mon nez, lui, va seul, sans ses narines. Bouchées!
Il subit leurs affres en silence. Sans pleurer et sans gémir. Seules quelques gouttes de sa transpiration trahissent sa peine.
Nez d’ici, né ailleurs, il regarde, impuissant, le temps passer. Puis se dit que ce temps aussi passera.
À tous ceux qui sont enrhumés et ne le savent pas. À vous, aussi, qui adorez enrhumer les autres, j’envoie ce clin d’œil du nez qui se frotte les oreilles.
Servais Koumako/ Togo