Interdiction des taxi-motos à Brazzaville depuis le 1er décembre dernier par la Police. L’idée est de réglementer ce secteur de transport public. Mais les conducteurs de taxi-motos peinent à vivre actuellement.
Généralisé à Brazzaville à partir du confinement des populations contre le Covid-19 en mars 2020, l’usage des motos était une aubaine pour des jeunes désoeuvrés ou les étudiants. Il était par ailleurs apprécié par tous. L’interdiction de la police n’est donc pas très appréciée par les Brazzavillois des quartiers périphériques.
« Jusqu’à ce jour, la promesse qui nous a été faite reste infructueuse. Rien n’a été fait par la municipalité et la police qui avaient pris l’engagement de réglementer notre activité », s’étonne Brel Moundzombo, un membre du collectif des conducteurs de taxi-moto de Brazzaville.
«Mon fils qui était dans des milieux des délinquants et qui avait désormais son gagne pain grâce à la moto que sa tante lui avait offerte pour exercer le taxi, est retombé dans la délinquance», a explique, Nadège, Brazzavilloise vivant dans le Mikalou, sixième arrondissement Talangaï.
Achille Tshitoko