La Côte d’Ivoire a anticipé une récolte d’au moins 1,25 million de tonnes de noix de cajou sur le marché local en 2023, selon le Conseil du coton et l’anacarde (CCA).
Ce stock affiche une hausse de 22% par rapport aux prévisions de production de 1,05 million de tonnes formulées au début de la campagne de commercialisation en cours. « Environ 1,15 million de tonnes de noix de cajou ont été déjà achetées chez les agriculteurs. À ce jour, nous estimons cependant que ces derniers ont encore à leur disposition un stock total de 100 000 tonnes », a déclaré Adama Coulibaly, directeur général de l’organisation public, à Reuters.
Cette hausse se justifie par la mise en avant d’une bonne métrologie, mais aussi par une recrudescence de l’entrée sur le territoire ivoirien de stocks en contrebande depuis les pays voisins. Il s’agit de la Guinée, du Mali et du Ghana. Même si Adama Coulibaly indique que « cela leur dérange parce qu’en termes de qualité, nous ne produisons pas la même chose que ces pays ».
Parallèlement, le niveau de transformation de 300 000 tonnes prévu initialement par les opérateurs du secteur pourrait également augmenter d’ici à la fin de l’année.
La Côte d’Ivoire est le premier fournisseur mondial de noix de cajou. Une place qu’elle a ravie à l’Inde depuis 2015.
Raymond Nsimba