Seize personnes et organisations commerciales ont été sanctionnées par le gouvernement. Elles sont accusées d’appartenir à un vaste réseau de financement et blanchissement d’argent pour les djihadistes shebab, actifs en Somalie.
Ce vaste réseau est implanté dans la Corne de l’Afrique et au Moyen-Orient. Ces sanctions visent une société nommée Haleel Commodities LLC, basée à Dubaï. Cette société dispose de filiales au Kenya, en Somalie, en Ouganda et à Chypre. Mais aussi la compagnie Qemat Al Najah General Trading, basée aux Emirats arabes unies.
En fait, cette firme servait d’importants nœuds de blanchiment d’argent et une compagnie de bus kényane qui a un rôle financier et logistique pour les shebabs, selon le Trésor américain. Il indique que « les shebab génèrent plus de 100 millions de dollars annuellement grâce à l’extorsion auprès d’entreprises et de particuliers locaux et au soutien financier d’hommes d’affaires qui leur sont affiliés ».
En Somalie, le président Hassan Cheikh Mohamoud, élu en mai 2022, a déclaré une « guerre totale » aux shebabs, qui restent solidement implantés dans de vastes zones rurales dans le centre et sud du pays, bien que chassés des principales villes entre 2011 et 2012.
Affilié à Al-Qaïda, ce groupe a été classé parmi les organisations terroristes par Washington. En novembre 2022, les États-Unis avaient imposé des sanctions contre un réseau fournissant des armes aux shebab, ainsi qu’à l’organisation Etat islamique en Somalie.
La Rédaction