Tirs sporadiques, scène de pillages et chaos, entrée de rebelles du M23… La situation sécuritaire est plus que volatile à Goma qui a passé la nuit du dimanche à lundi 27 janvier dans la confusion.
Ce lundi, Goma s’est réveillé dans l’incertitude. Des tirs nourris continuent à résonner. Même si leur origine reste inconnue. Des sources renseignent que le vice-gouverneur aurait traversé à Bukavu.
« Une vrai bataille se tient maintenant en pleine ville. Ça tire de partout, mais beaucoup plus au niveau de l’aéroport », a confié un habitant de Goma à Sahutiafrica.
D’autres sources font état de scènes de pillages dans plusieurs quartiers, notamment à Birere, sur l’axe Sake-Goma, à Majengo et dans le quartier Office. Nos confrères d’Actualité.cd font état d’évasions massives de détenus à la grande prison de Munzenze. Cette source renseigne que certains agents de la Régies des voies aériennes (RVA) seraient toujours coincés à l’aéroport.
Entre-temps, les rebelles du M23 continuent leur percée dans la ville. Le M23 a pris le front nord de Goma, où il règne une relative accalmie.
Dans les premières heures, les autorités congolaises ont assuré avoir pris toutes les dispositions pour préserver « les vies humaines ». Bien avant, le président kenyan William Ruto a annoncé un sommet extraordinaire de la Communauté des Etats Est-Africians avec la participation du président Tshisekedi et de son homologue rwandais, Paul Kagame, autour de l’escalade de violences dans l’est de la RDC.
Kinshasa a rompu ses relations diplomatiques avec Kigali. Lors d’une réunion d’urgence au Conseil de sécurité des Nations unies, Thérèse Kayiwamba, cheffe de la diplomatie, a dénoncé une « agression frontale » du Rwanda.
La Rédaction