Jeudi 15 octobre, les Etats-Unis ont révélé être de plus en plus préoccupés par la reprise des combats dans le Tigré, région située dans le nord de l’Ethiopie.
Washington appelle « toutes les parties impliquées à rester engagées dans les négociations de paix afin de parvenir à la désescalade ».
« Nous sommes de plus en plus préoccupés par l’activité militaire croissante dans le nord de l’Ethiopie. Nous condamnons fermement la reprise des hostilités », a dit Ned Price, porte-parole du département d’Etat américain. D’après lui, ces actions ne sont pas alignées avec la volonté affichée du gouvernement éthiopien et des autorités régionales tigréennes rebelles de mener des pourparlers de paix.
Mike Hammer, émissaire américain dans la Corne de l’Afrique, a appelé à « une cessation immédiate des offensives militaires et à la poursuite des négociations » de paix engagées à travers l’Union africaine lors de son passage dans la région pendant deux semaines où il s’est entretenu avec toutes les parties prenantes, a rappelé Ned Price.
Après près de cinq mois d’accalmie, les combats ont repris des plus belles dans le nord de l’Éthiopie. Mercredi, au moins dix personnes ont été tuées dans deux frappes aériennes sur la capitale de la région dissidente du Tigré, selon des médecins. Pourtant, quelques jours avant, les autorités rebelles ont ouvert la porte à des négociations de paix avec le gouvernement éthiopien.
Les rebelles tigréens ont accusé Addis-Abeba d’en être le commanditaire. Mais le gouvernement éthiopien a lui assuré qu’il restait engagé dans les pourparlers de paix.
Dinho Kazadi