Demeke Mekonnen, ministre éthiopien des Affaires Étrangères, annonce le retrait des troupes érythréennes de la région du Tigré, dans le nord de l’Éthiopie. C’était dans un communiqué publié samedi 03 avril. D’après le chef de la diplomatie éthiopienne, « une enquête conjointe avec des experts externes sur les violations présumées des droits de l’homme » sera ouverte.
Demeke Mekonnen affirme que l’armée éthiopienne est désormais « chargée de garder la frontière entre les deux pays ». « J’exhorte les donateurs à envoyer davantage d’aide alimentaire et médicale », a-t-il déclaré.
Vendredi 02 avril, les pays du G7 ont réclamé un retrait « rapide, inconditionnel et vérifiable » des forces érythréennes du Tigré. Cette région éthiopienne est secouée depuis cinq mois par un conflit qui risque de s’éterniser pendant « des années », selon l’International Crisis Group.
Au Tigré, un conflit armé a éclaté entre l’armée fédérale éthiopienne et le Front de Libération du Peuple du Tigré (TPLF). Des milliers de personnes sont mortes dans les affrontements. Des centaines autres déplacées. La situation sécuritaire reste précaire dans cette région. Depuis le 31 mars, la connexion est coupée au Tigré.
Ali Maliki