Au moins 347 violations des droits humains et du droit international humanitaire ont été perpétrées au Mali entre octobre et décembre 2022, selon rapport de la Mission des Nations unies pour la stabilité du Mali (Minusma).
D’après ce document, soixante-quatre de ces violations ont pris la forme de violences contre les civils. Elles ont été commises par les organisations terroristes d’État Islamique (EI), le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (affilié à Al-Qaïda au Sahel) et d’autres fonctions similaires, détaille cette source.
Ces violations ont principalement touché les zones de Bandiagara (103), Gao (80) et Ségou (46), suivies notamment par Ménaka (43), Mopti (42), San (12) et Douentza (9). Toutes sont situées dans l’est de Bamako et à proximité de la frontière avec le Burkina Faso.
Le Mali est en proie à une profonde crise sécuritaire, des groupes djihadistes fidèles à Al-Qaïda et à l’État islamique opérant sur son territoire, dont une partie échappe au contrôle des autorités.
Raymond Nsimba