Le gouvernement tanzanien interdit l’exploitation forestière dans le parc national du Kilimandjaro. L’annonce a été faite par le ministère des Ressources naturelles et du tourisme mercredi 14 juillet. Les autorités précisent que cette mesure vise à protéger le mont Kilimandjaro, le plus haut sommet africain.
Damas Ndumbaro, ministre tanzanien des Ressources naturelles et du Tourisme, appelle la direction des parcs nationaux à veiller à l’application de cette mesure pour sauver la zone de déforestation. Il affirme que «les résidents qui vivent au pied de la montagne envahissent des parties du parc national créé pour la protection de la montagne». Mais aussi «participent à l’abattage d’arbres».
«Nous devons protéger le mont Kilimandjaro et tous ses environs. Je recommande aux personnes vivant autour de la montagne à mettre en place des projets de plantation d’arbres et d’autres projets économiques afin de les dissuader d’abattre des arbres dans les zones protégées », a déclaré Damas Ndumbaro.
Selon l’UNICEF, les impacts de menace de la déforestation doivent être étroitement surveillés. La pression humaine sur le parc national de Kilimandjaro peut entraîner une récolte illégale de ses ressources, des empiètements sur les limites du parc et le blocage des routes migratoires ainsi que des zones de dispersion.
Ali Maliki