L’économie se redresse au Maroc. Le produit intérieur brut (Pib) devrait connaître une croissance de 6,3% et la reprise économique devrait également se poursuivre au cours des prochaines années, malgré les séquelles de la pandémie du coronavirus. C’est ce qu’a rapporté le Fonds monétaire international (Fmi) dans un rapport publié vendredi 10 décembre. Cette croissance est l’un des taux les plus élevés dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord.
« Les réserves de change du Maroc ressortent renforcées de la pandémie. Bien que ces perspectives demeurent marquées par des incertitudes, liées notamment à l’évolution de la pandémie qui constitue la principale source de risque, des réformes structurelles efficaces et rapides devraient accélérer la croissance à moyen terme », a déclaré Roberto Cardelli, chef de mission du Fmi pour le Maroc.
Il appelle les autorités marocaines à réduire davantage le déficit budgétaire global, et rapprocher, à moyen terme, le ratio dette sur Pib de son niveau précédant la pandémie.
« Cette performance s’explique par le maintien des mesures de relance budgétaires et monétaires, par la bonne performance des principaux secteurs exportateurs, par le dynamisme des transferts des Marocains résidant à l’étranger ainsi que par la récolte exceptionnelle qui a succédé à deux années de sécheresse », a-t-il ajouté.
Au Maroc, la croissance économique devrait s’établir autour de 3% en 2022. Le gouvernement a engagé un ensemble de réformes structurelles, qui méritent d’être appuyées par un plan de financement adéquat et en continuant à inscrire leur action dans un cadre macroéconomique stable. Ces réformes visent à étendre la protection sociale à tous les Marocains et les efforts ayant pour objectif de promouvoir davantage le secteur privé sont prioritaires.
Ali Maliki