La compagnie pétrolière nationale nigériane (NNPC) a présenté une demande de près de 3.000 milliards de nairas (soit 7,2 milliards Usd) au gouvernement pour financer la subvention sur les carburants en 2022. C’est ce qu’a rapporté Zainab Ahmed, ministre nigériane des Finances mercredi 26 janvier. Selon elle, le gouvernement doit constituer une provision supplémentaire d’au moins 2.557 milliards de nairas ( soit 6,1 milliards Usd). Afin de répondre à l’exigence de subvention.
« Ayant pris en compte les réalités actuelles, les difficultés accrues de la population, l’inflation accrue. Mais aussi que les mesures qui devaient être prises pour permettre une sortie plus douce de la subvention au carburant n’est pas encore en place. Il a été convenu par le gouvernement qu’il est souhaitable de sortir de la subvention du carburant », a dit Zainab Ahmed. Elle indique que le gouvernement fédéral est d’accord avec le point de vue des gouverneurs des États concernant la réduction de la taille de cette demande de la NNPC.
« Ainsi, même si le gouvernement ne supprime pas immédiatement la subvention au carburant, nous devons nous assurer que ce que la nation encourt est efficace. Et que c’est un coût réel qui a été consommé par le pays. Mais aussi nous avons plusieurs rapprochements avec la NNPC et la NNPC elle-même doit dans certains cas, le gouvernement. Nous voulons donc pouvoir régler une partie des coûts de subvention grâce à ce processus de rapprochement », a-t-elle ajouté.
Lundi 24 janvier, le gouvernement nigérian a renoncé à la suppression des subventions sur les produits pétroliers. Abuja a réalisé que la suppression prévue en juillet va poser des problèmes et cela va aggraver les souffrances de Nigérians. Pourtant, la Banque mondiale a recommandé au Nigeria d’y mettre fin dans les six prochains mois pour favoriser la diversification de son économie. Ce dernier repose principalement sur les exportations d’or noir.
Ali Maliki